Elektronika MK-52
Publié : mar. 22 janv. 2008 23:39
En matière de calculateurs RPN à LED, à mi-chemin entre une antique HP et un pocket Casio ou Sharp, le MK-52 est un particularisme.
Cette machine, soviétique ou russe, c'est selon, est la seule à ma connaissance à posséder une mémoire permanente sur EEPROM.
Le lancement d'un programme depuis un module s'effectue en se placant à son adresse.
Ainsi l'application numéro 1 du BRP-3 calcule les racines d'une équation du second degré ax² + bx + c = 0
Soit ∆ = b² - 4ac le discriminant.
Si ∆ < 0 , il n'y a pas de racine.
Si ∆ = 0 , la racine x1 = x2.
Si ∆ > 0 , il y a deux racines x1 et x2.
Mettre le commutateur du module sur position accès direct (→ ВКЛ )
Se mettre en mode lecture (С-З-СЧ sur СЧ )
Se mettre en mode programme (Д-П sur П)
Allumer le calculateur
Entrer la valeur de a en mémoire 7 (a Х→П 7)
Entrer la valeur de b en mémoire 8 (b Х→П 8 )
Entrer la valeur de c en mémoire 9 (c Х→П 9)
Se positionner à l'adresse de l'application numéro 1 (1000035 А↑ ↑↓)
Retourner au premier pas de programme de l'application (В/О)
Lancer l'application (С/П)
Récupérer la valeur de ∆ en mémoire 4 (П→Х 4)
Récupérer la valeur de x1 en mémoire 5 (П→Х 5)
Récupérer la valeur de x2 en mémoire 6 (П→Х 6)
A titre d'exemple la résolution de x² + x - 6 = 0 donne :
∆ = 6.25
x1 = 2.
x2 = -3.
Je n'ai pu tester que les BRP-3 et BRP-4.
Quid des BRP-1 et BRP2, s'ils ont jamais existé?
J'en ai un, je m'en sers (eh oui!) et j'en suis somme toute satisfait, en ce sens où il faut se placer dans le besoin d'alors de rusticité (solidité), de simplicité (tout est accessible au clavier sans devoir recourir à de complexes opérations, c'est à dire sans devoir se reporter sans cesse aux manuels) et d'économie (faible consommation et alimentation par piles ou sur secteur).
C'est pourquoi le MK-52 s'est retrouvé comme moyen de secours dans certaines missions spaciales.
Petite anecdote, qui ajoute à ces qualités, lors d'une mission commune avec les Russes, les Américains vantaient les mérites du stylo de la NASA (vous savez celui qui écrit dans toutes les positions). Les Russes ont rétorqués qu'ils avaient aussi bien et à un prix ridicule ...
... le crayon de papier!
J'ai déjà commencé à ce jour la traduction des manuels du russe vers le français. Cette traduction est double : linguistique (sans commentaire) et culturelle (le langage micro-informatique d'ajourd'hui doit se substituer à celui de l'époque, et la pensée russe laisser la place à une vision internationale).
En fait je réécris un manuel proche de celui des HP contemporaines.
Une version en anglais suivra.
@+.
Cette machine, soviétique ou russe, c'est selon, est la seule à ma connaissance à posséder une mémoire permanente sur EEPROM.
Le lancement d'un programme depuis un module s'effectue en se placant à son adresse.
Ainsi l'application numéro 1 du BRP-3 calcule les racines d'une équation du second degré ax² + bx + c = 0
Soit ∆ = b² - 4ac le discriminant.
Si ∆ < 0 , il n'y a pas de racine.
Si ∆ = 0 , la racine x1 = x2.
Si ∆ > 0 , il y a deux racines x1 et x2.
Mettre le commutateur du module sur position accès direct (→ ВКЛ )
Se mettre en mode lecture (С-З-СЧ sur СЧ )
Se mettre en mode programme (Д-П sur П)
Allumer le calculateur
Entrer la valeur de a en mémoire 7 (a Х→П 7)
Entrer la valeur de b en mémoire 8 (b Х→П 8 )
Entrer la valeur de c en mémoire 9 (c Х→П 9)
Se positionner à l'adresse de l'application numéro 1 (1000035 А↑ ↑↓)
Retourner au premier pas de programme de l'application (В/О)
Lancer l'application (С/П)
Récupérer la valeur de ∆ en mémoire 4 (П→Х 4)
Récupérer la valeur de x1 en mémoire 5 (П→Х 5)
Récupérer la valeur de x2 en mémoire 6 (П→Х 6)
A titre d'exemple la résolution de x² + x - 6 = 0 donne :
∆ = 6.25
x1 = 2.
x2 = -3.
Je n'ai pu tester que les BRP-3 et BRP-4.
Quid des BRP-1 et BRP2, s'ils ont jamais existé?
J'en ai un, je m'en sers (eh oui!) et j'en suis somme toute satisfait, en ce sens où il faut se placer dans le besoin d'alors de rusticité (solidité), de simplicité (tout est accessible au clavier sans devoir recourir à de complexes opérations, c'est à dire sans devoir se reporter sans cesse aux manuels) et d'économie (faible consommation et alimentation par piles ou sur secteur).
C'est pourquoi le MK-52 s'est retrouvé comme moyen de secours dans certaines missions spaciales.
Petite anecdote, qui ajoute à ces qualités, lors d'une mission commune avec les Russes, les Américains vantaient les mérites du stylo de la NASA (vous savez celui qui écrit dans toutes les positions). Les Russes ont rétorqués qu'ils avaient aussi bien et à un prix ridicule ...
... le crayon de papier!
J'ai déjà commencé à ce jour la traduction des manuels du russe vers le français. Cette traduction est double : linguistique (sans commentaire) et culturelle (le langage micro-informatique d'ajourd'hui doit se substituer à celui de l'époque, et la pensée russe laisser la place à une vision internationale).
En fait je réécris un manuel proche de celui des HP contemporaines.
Une version en anglais suivra.
@+.